Type de texte | source |
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Titre | Anthologie grecque. Première partie. Anthologie palatine |
Auteurs | |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | |
Titre traduit | |
Auteurs de la traduction | Aubreton, Robert Waltz, Pierre et al. |
Date de traduction | 1928-2011 |
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(Palat. IX, 713), t. VIII, p. 146
Βοίδιόν εἰμι Μύρωνος, ἐπὶ στήλης δ’ ἀνάκειμαι.
Βουκόλε, κεντήσας εἰς ἀγέλην μ’ ἄπαγε.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 713), t. VIII, p. 146
Je suis la génisse de Myron ; je suis dressée sur un socle. Bouvier, à coups d’aiguillon, ramène-moi dans ton troupeau.
( Palat. IX, 714 (Overbeck 554)), t. VIII, p. 147
Τίπτε, Μύρων, μὲ τὸ βοίδιον ἐνταυθοῖ παρὰ βωμοις
ἔστασας; Οὐκ ἐθέλεις εἰσαγέμεν μέγαρον;
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 714), t. VIII, p. 147
Pourquoi, Myron, m’as-tu, moi ta génisse, placée près des autels ? Ne veux-tu pas me ramener sous le toit de l’étable ?
(IX, 715), t. VIII, p. 147
Βουκόλε, τὰν αγέλαν πόρρω νέμε, μὴ τὸ Μύρωνος
βοίδιον ὡς ἔμπνουν βουσὶ συνεξελάσῃς.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 715), t. VIII, p. 147
D’Anacréon. Vacher, fais paître ton troupeau plus loin : tu risquerais d’emmener la génisse de Myron avec tes vaches, en la prenant pour une bête vivante.
(IX, 716), t. VIII, p. 147
Βοίδιον οὐ χοάνοις τετυπωμένον, ἀλλ’ ὑπὸ γήρως
χαλκωθὲν σφετέρῃ ψεύσατο χειρὶ Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 716), t. VIII, p. 147
Cette génisse n’a pas été fondue dans un moule, mais c’est de vieillesse qu’elle s’est changée en bronze, et Myron se vante quand il l’a donne comme l’ouvrage de ses mains.
(IX, 717), t. VIII, p. 147
Ἤ τὸ δέρας χαλκειον ὅλον βοῒ τᾷδ’ ἐπίκειται
ἔκοθεν, ἢ ψυχὴν ἔνδον ὁ χαλκὸς ἔχει.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 717), t. VIII, p. 147
Ou bien la peau de bronze, tout entière, a été mise à cette vache extérieurement, ou bien c’est à l’intérieur que le bronze est doué de la vie.
(IX, 718), t. VIII, p. 148
Αὐτὸς ἐρεῖ τάχα τοῦτο Μύρων· « Οὐκ ἔπλασα ταύταν
τὰν δάμαλιν, ταύτας δ’ εἰκόν’ ἀνεπλασάμην. »
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 718), t. VIII, p. 148
Voici ce que dira peut-être Myron lui-même : « Je n’ai pas modelé cette génisse, j’en ai reproduit l’image ».
(IX, 719), t. VIII, p. 148
Οὐκ ἔπλασέν με Μύρων, ἐψεύσατο· βοσκομέναν δὲ
ἐξ ἀγέλας ἐλάσας δῆσε βάσει λιθίνῳ.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 719), t. VIII, p 148
Myron ne t’a pas modelée, il se vante : c’est quand je paissais qu’il m’a écartée du troupeau et liée à ce socle de pierre.
(IX, 720), t. VIII, p. 148
Εἰ μὴ μου ποτὶ τᾷδε Μύρων πόδας ἥρμοσε πέτρᾳ,
ἄλλαις ἂν νεμόμαν βουσὶν ὁμοῦ δάμαλις.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 721), t. VIII, p. 148
Μόσχε, τί μοι λαγόνεσσι προσέρχεαι, τίπτε δὲ μυκᾷ;
Ἁ τέχνα μαζοῖς οὐκ ἐνέθηκε γάλα.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 721), t. VIII, p. 148
Veau, pourquoi t’approcher de mes flancs ? pourquoi mugir ? L’art, dans mes mamelles, n’a pas mis de lait.
(IX, 722), t. VIII, p. 149
Τὰν δάμαλιν, βουφορβέ, παρέχεο μηδ’ ἀπάνευθε
συρίδῃς· μαστῷ πόρτιν ὑπεδέχεται.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 722), t. VIII, p. 149
Cette génisse, vacher, il ne faut ni t’arrêter devant elle ni, de loin, la siffler : elle a sous elle son veau à la mamelle.
(IX, 723), t. VIII, p. 149
Ἁ μόλιβος κατέχει με καὶ ἁ λίθος· εἵνεκα δ’ ἄν σεῦ,
πλάστα Μύρων, λωτὸν καὶ θρύον ἐδρεπόμαν.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(ΙΧ, 723), t. VIII, p. 149
C’est le plomb, c’est la pierre qui me retiennent ; sans quoi, grâce à toi, Myron le sculpteur, je brouterais le trèfle et le jonc.
(IX, 724), t. VIII, p. 149
Ἁ δάμαλις, δοκέω, μυκήσεται· ἦ ῥ’ ὁ Προμηθεὺς
οὐχὶ μόνος, πλάττεις ἔμπνοα καὶ σὺ Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(ΙΧ, 724), t. VIII, p. 149
Cette génisse, je crois, va mugir ; non, Prométhée n’est pas le seul à modeler des êtres vivants : toi aussi, tu sais le faire, Myron.
(IX, 725), t. VIII, p. 149
Βοῦν ἰδίαν ποτὲ βουσὶ Μύρων μιχθεῖσαν ἔδιζεν·
εὖρε μόλις δ’ αὐτήν, τὰς βόας ἐξελάσας.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 725)
Myron cherchait un jour sa propre génisse, mêlée à des vaches ; il la trouva à grand peine, en chassant les autres.
(IX, 726), t. VIII, p. 150
Ἁ βοῦς ἁ τίκτουσ’ ἀπὸ γαστέρος ἔπλασε τὰν βοῦν·
ἁ δὲ Μύρωνος χεὶρ οὑ πλάσεν, ἀλλ’ ἔτεκεν.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 726), t. VIII, p. 149
La vache qui a mis au monde cette vache l’a façonnée dans son ventre ; la main de Myron ne l’a pas façonnée, mais mise au monde.
(IX, 727), t. VIII, p. 150
Καὶ χαλκῆ περ ἐοῦσα λάλησεν ἂν ἁ κεραὴ βοῦς
εἴ οἱ σπλάγχνα Μύρων ἔνδον ἐτεχνάσατο.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 727), t. VIII, p. 150
Bien qu’étant en bronze, cette vache encornée ferait entendre sa voix si Myron lui avait, dans le corps, sculpté des entrailles.
(IX, 728), t. VIII, p. 150
Ἁ δάμαλις, δοκέω, μυκήσεται· ἢν δὲ βραδύνῃ,
χαλκὸς ὁ μὴ νοέων αἴτιος, οὐχὶ Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 728), t. VIII, p. 150
Cette génisse, je crois, va mugir ; si elle tarde à le faire, c’est au bronze inanimé qu’en est la faute, et non à Myron.
(IX, 729), t. VIII, p. 150
Πηκτόν μοί τις ἄροτρον ἐπ’ αὐχένι καὶ ζυγὰ θέσθω·
εἵνεκα γὰρ τέχνας σεῖο, Μύρων, ἀρόσω.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 729), t. VIII, p. 150
Que l’on attache à mon cou une charrue composée et un joug : grâce à ton talent, Myron, je labourerai.
(IX, 730), t. VIII, p. 150
Ἤν μ’ ἐσίδῃ μόσχος, μυκήσεται· ἢν δέ γε ταῦρος,
βήσεται· ἢν δὲ νομεύς, εἰς ἀγέλαν ἐλάσει.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 731), t. VIII, p. 151
Ὧδε Μύρων μ’ἔστησε τὸ βοίδιον· ὁ δὲ νομῆες
βάλλουσίν με λίθοις, ὡς ἀπολειπόμενον.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 731), t. VIII, p. 151
C’est ici que Myron m’a dressée, moi, sa génisse ; mais les bergers me lancent des pierres comme si je restais en arrière.
(IX, 732), t. VIII, p. 151
Βουκόλον ἢν ἐσίδῃς τὸν ἐμὸν, ξένε, τοῦτ’ ἔπος αὐτῷ
εἶπον, ὅθ’ ὁ πλάστης ὧδε μ’ἔδησε Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 732), t. VIII, p. 151
Si tu vois mon bouvier, passant, dis-lui bien que c’est le sculpteur Myron qui m’a attachée ici.
( IX, 733), t. VIII, p. 151
Τὰν βοῦν τάνδε Μύρων, ξεῖν’, ἔπλασεν, ἃν ὅδε μόσχος
ὡς ζῶσαν σαίνει ματέρα δερκόμενος.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 733), t. VIII, p. 151
Cette vache, c’est Myron, passant, qui l’a sculptée : celle que ce veau flatte comme si elle était vivante, en croyant voir sa mère.
(IX, 734), t. VIII, p. 151
Ταῦρε, μάτην ἐπὶ πόρτιν ἐπείγεαι· ἔστι γὰρ ἄπνους·
ἀλλὰ σ’ ὁ βουπλάστας ἐξαπάτησε Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 734), t. VIII, p. 151
Taureau, c’est en vain que tu presses cette génisse : elle n’est pas vivante ; mais Myron, le sculpteur de vaches, t’a induit en erreur.
(IX, 735), t. VIII, p. 152
Σεῖο, Μύρων, δαμάλει παρακάτθανε μόσχος ἀλαθείς
καὶ γάλα πιστεὺων χαλκὸν ἔσωθεν ἔχειν.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 735), t. VIII, p. 152
Près de ta génisse, Myron, un veau est mort, victime de son erreur, pour avoir cru qu’il y avait du lait à l’intérieur du bronze.
(IX, 736), t. VIII, p. 152
Φεῦ σύ, Μύρων, πλάσσας οὐκ ἔφθασας, ἀλλὰ σε χαλκός.
πρὶν ψυχὴν βαλέειν, ἔφθασε πηγνύμενος.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 736), t. VIII, p. 152
Hélas, Myron, en modelant tu n’es pas allé assez vite : le bronze, en se figeant avant que tu y eusses mis la vie, a été plus vite que toi.
(IX, 737), t. VIII, p. 152
Χαλκείαν τύπτεις δάμαλιν· μέγα σ’ ἤπαφε τέχνα,
βουκόλε· τὰν ψυχὰν οὐ προσέθηκε Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 738), t. VIII, p. 152
Ἐν βοῒ τᾷδ’ ἐμάχοντο φύσις καὶ πότνια τέχνα·
ἀμφότεραις δὲ Μύρων ἶσον ὄπασσε γέρας·
δερκομένοις μὲν γὰρ φύσιος κράτος ἥρπασε τέχνα·
αὐτὰρ ἐφαπτομένοις ἡ φύσις ἐστὶ φύσις.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 738), t. VIII, p. 152
Dans cette vache, la nature et un art divin ont rivalisé ; à l’une et à l’autre Myron a donné des gages égaux : pour qui la regarde, l’art a ravi à la nature sa puissance ; mais pour qui la touche, la nature reste la nature.
(IX, 739), t. VIII, p. 153
Ἤπαφε καὶ σὲ μύωπα Μύρων, ὅτι κέντρον ἐρείδεις
πλευραῖς χαλκοχύτοις ἀντιτύποιο βοός.
Οὐ νέμεσισ δὲ μύωπι· τί γὰρ τόσον, εἴ γε καὶ αὐτούς
ὀφθαλμοὺς νομέων ἠπερόπευσε Μύρων.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 738), t. VIII, p. 153
Toi aussi, taon, Myron t’a trompé, puisque tu dardes ton aiguillon contre les flancs en bronze de cette image d’une vache. Mais il ne faut pas le reprocher au taon : qu’y pourrait-il, alors que les yeux mêmes des bergers sont abusés par Myron ?
(IX, 740), t. VIII, p. 153
Ἡ βάσις ἡ κατέχουσα τὸ βοίδιον, ᾗ πεπέδηται·
ἢν δ’ ἀφεθῇ ταύτης, φεύξεται εἰς ἀγέλην.
Μυκᾶται γὰρ ὁ χαλκός· ἴδ’ ὡς ἔμπνουν ὁ τεχνίτας
θήκατο· κἂν ζεύξῃς ἄλλον ἀρόσει.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX? 740), t. VIII, p. 153
Le socle où elle est enchaînée retient cette génisse ; si on la détache, elle s’enfuira vers le troupeau. Car le bronze mugit ; voyez comme l’artiste l’a rendu vivant ; et si on l’accouple avec une autre, je crois qu’elle labourera.
(IX, 741), t. VIII, p. 153
Χαλκέος ἦς, ἐπὶ σοὶ δὲ γεωτόμος εἶλκεν ἄροτρον
καὶ ζυγόδεσμα φέρων, ψευδομένα δάμαλι.
Ἀλλὰ Μύρων τέχνᾳ πανυπείροχος, ὅς σε δι’ ἔργων
ἔμπνουν ὥς τινα βοῦν ἐργάτιν εἰργἀσατο.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 741), t. VIII, p. 153
Tu étais en bronze, et un laboureur a traîné sa charrue pour t’y atteler, apportant même la courroie qui devait t’attacher au joug, trompeuse génisse. Oui, Myron est tout à fait éminent dans son art, lui dont les mains t’ont rendue animée comme une vache de labour.
(IX, 742), t. VIII, p. 154
Ἄπαιρέ μου τένοντος, ὦ γεωπόνε,
λέπανδα καὶ σίδαρον αὐλακεργάταν·
χαλκὸν γὰρ ἁμῶν οὐκ ἐσάρκωσεν Μύρων,
τέχνα δ’ ἐζωπόνησεν ὄψιν ἔμπνοον,
ὡς πολλάκις με κἀπομυκᾶσθαι θέλειν·
εἰς ἔργα δ’ οὐκ εἴασε, προσδήσας βάσει.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 742), t. VIII, p. 153
Ôte de mon cou, laboureur, ces courroies, éloigne ce fer à creuser les sillons ; Myron n’a pas changé mon bronze en chair, mais son talent m’a donné l’apparence d’une bête vivante, si bien que souvent je voudrais même mugir ; seulement, il ne m’a pas permis d’aller au travail, en m’enchaînant à ce socle.
(IX, 793), t. VIII, p. 171
Πόρτιν τήνδε Μύρωνος ἰδών, τάχα τοῦτο βοήσεις·
« Ἤ φύσις ἄπνοός ἐστιν, ἢ ἔμπνοος ἔπλετο τέχνη. »
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 794), t. VIII, p. 171
Βουκόλε, πῇ προθέειν με βιάζεαι; Ἴσχεο νύσσων·
οὐ γὰρ μοι τέχνη καὶ τόδ’ ὄπασσεν ἔχειν.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 795), t. VIII, p. 171
Ἤ χάλκωσε ζώωσε Μ´θρων σοφός, ἢ τάχα πόρτιν
χάλκωσε ζωὰν ἐξ ἀγέλας ἐρύσας.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 796), t. VIII, p. 171
Πλάστα Μύρων, σέο πόρτιν ὁδοιπόρος ἦλθεν ἐλάσσων·
χαλκοῦ δὲ ψαύσας, φὼρ κενὸς ἐξεφάνῃ.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 796), t. VIII, p. 171
Sculpteur Myron, un vagabond qui passait s’est approché pour emmener ta génisse ; et c’est seulement en touchant le bronze que ce voleur a vu qu’il s’était fourvoyé.
(IX, 797), t. VIII, p. 172
Εἰσορόων με λέων χαίνει στόμα, χερσὶ δ’ ἀείρει
γειοπόνος ζεύγλην, ἀγρονόμος κορύνην.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 797), t. VIII, p. 172
À ma vue, le lion ouvre la gueule, et de leurs mains le laboureur soulève le joug, le berger saisit sa houlette.
(IX, 798), t. VIII, p. 172
Τλῆθι, Μύρων· τέχνη σε βιάζεται· ἄπνοον ἔργον·
Ἐκ φύσεως τέχνη· οὐ γὰρ φύσιν εὕρετο τέχνη.
Dans :Myron, la Vache(Lien)
(IX, 798), t. VIII, p. 172
Résigne-toi, Myron ; l’art t’impose sa contrainte : ton œuvre est sans vie. L’art s’inspire de la nature ; ce n’est pas la nature qui a été créée par l’art.
(VII, 623), t. V, p. 117
Ἕλκε, τάλαν, παρὰ μητρὸς ὃν οὐκέτι μαστὸν ἀμέλξεις,
ἕλκυσον ὑστάτιον νᾶμα καταφθιμένης·
ἤδη γὰρ ξιφέεσσι λιπόπνοος· ἀλλὰ τὰ μητρὸς
φίλτρα καὶ εἰν Ἀίδῃ παιδοκομεῖν ἔμαθεν.
Dans :Aristide de Thèbes : la mère mourante, le malade(Lien)
(VII, 623), t. V, p. 117-118
Tire, infortuné, ce sein maternel que tu ne suceras plus, tire jusqu\'à la dernière goutte liquide de celle qui n\'est plus; déjà sans doute sous les coups d\'épée la vie s\'en est allée, mais l\'amour d\'une mère, même chez Hadès, sait nourrir son enfant.